Création des personnages

Un des joueur incarnera l'État, présidant la partie, décrivant les décors des scènes et interprétant les personnages qui les peuplent. Il interprètera aussi les diktats de la Providence. Ce rôle demande un peu plus d'imagination et de répartie que les autres, même s'il pourra évidemment demander de l'aide à ses comparses.

Les autres joueurs incarneront des mages, magiciens ou magiciennes, membres de la Société, cherchant à laisser leur marque dans l'Histoire de la Science et de la France. Chacun peut se choisir un nom, s'il ne souhaite pas utiliser celui par lequel les autres joueurs le connaissent déjà. Qu'il le dise clairement maintenant et le note sur post-it devant lui.

Il distribue les 8 cartes d'une couleur à chacun des mages, face cachée pour que chacun ne connaisse que ses propre cartes.

Chacun des mage colle ensuite sur le dos de ses 4 cartes de rang le plus élevé (donc valet, dame, roi et as) un post-it indiquant un atout qui y es lié : le nom d'une personne, un objet ou un lieu qui leur est particulièrement cher. Ils en expliquent le pourquoi aux autres joueurs en racontent un évènement particulièrement important ou émotionnel qui y est lié. Les mages sont encouragés à en profiter pour décrire les liens entre eux, bien sûr avec l'accord mutuel des joueurs.

Nicolas reçoit ses cartes en premier. Sur la première il note "Ma mère Sophia, qui m'a protégé de la faim" et raconte comment sa mère a volé du pain pour qu'il puisse manger quand il n'était qu'un enfant. Sur la deuxième il note "Mon frère Joris, qui m'a tout appris" et raconte l'anniversaire où son frère lui a offert son premier livre d'alchimie, un vieil opuscule de Flamel mal imprimé aux feuilles trop facilement volantes.

Pour la troisième il ne sait que mettre et propose donc à Michel, un autre mage, de continuer si lui a des idées. Quand il se retrouve le dernier à devoir parler, Nicolas a trouvé une idée pour sa troisième carte : il note "le laboratoire de Michel" et raconte comment celui-ci l'a pris comme apprenti avant qu'il ne fasse ses preuves. Michel approuve explicitement car cela le concerne directement, il aurait pu refuser cette relation mais il aime cette idée.

Les cartes de chaque mage, avec ou sans post-it, sont sa main. Ils pourront les jouer quand ils exécutent des tours magiques, ou les garder précieusement pour effectuer un rituel et finir la partie.

Enfin l'État va expliquer la problématique de cette partie, tenant compte des discussions ayant eu lieu précédemment. Cette problématique doit impliquer les différents mages et les pousser à s'opposer à l'État. Elle permet aux mages d'envisager différent rituels possibles pour la résoudre.

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